Autour de l'enfant en difficulté scolaire gravitent trois "catégories" d'adultes qui ont des rôles et des regards complémentaires.
Parents et professeurs jouent le rôle de "sentinelle", ce sont eux qui détectent les premiers signes de difficultés et demandent au thérapeute (neuropédiatres, orthophonistes, orthoptistes etc..) leur expertise pour trouver la cause.
La collaboration entre eux est la situation idéale pour l'enfant, mais il arrive que l'une des trois parties soit dans le déni.
L'école nie le handicap, trouve que le parent exagère ou s'alarme pour rien, le thérapeute peut douter du diagnostic, trainer à se prononcer et retarder la mise en place d'aménagement en espérant un "déclic", le parent peut refuser de faire le deuil de l'enfant parfait et considérer les aménagements comme humiliants (mon enfant est "normal").
Le pire cas de figure est le déni des parents. Un parent convaincu qu'il y a quelque chose à faire frappera à toutes les portes et finira par trouver une solution. Mais un parent dans le déni empêche les adultes extérieurs aux cercle familial d'apporter une aide.
Xavière Remacle